Ampère, petit florilège

Anecdotes, petites et grandes histoires, rencontres directes ou à distances avec des personnages, réalisations, monuments, lieux…

Nous égrenerons en 2025 mille et une brèves autour d’Ampère et de son nom.

Ampère sur la lune

Le mont Ampère, en latin Mons Ampère, est une montagne lunaire approximativement située en 19°N 4°O. Elle est située au centre du massif des Apennins, au sud-est du petit cratère Huygens, et a un diamètre d’environ 30 km. Sa hauteur approximative au-dessus du niveau de la Mare Imbrium est d’environ 1 300 m.

source : wikipédia

Ampère sur la tour Eiffel

« Pour exprimer d’une manière frappante que le monument que j’élève sera placé sous l’invocation de la Science, j’ai décidé d’inscrire en lettres d’or sur la grande frise du premier étage et à la place d’honneur, les noms des plus grands savants qui ont honoré la France depuis 1789 jusqu’à nos jours. »

Gustave Eiffel – 20 février 1889, cité par Georges Barral

« Chaque lettre est dorée et possède une hauteur de 60 centimètres. Les noms sont très lisibles à l’oeil nu ou avec une lorgnette pour les myopes »

Georges Barral – 1892

source : Georges Barral, Le Panthéon scientifique de la tour Eiffel – Histoire des origines, de la construction et des applications de la tour de 300 mètres, biographie de ses créateurs, exposé de la vie et des découvertes des 72 savants dont les noms sont inscrits sur la grande frise extérieure
, Paris, Albert Savine, 1892 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8742069]

image : Côté nord ouest, face au Trocadéro
Détail de Tour Eiffel vue depuis le pont Iéna, Wikipedia Commons
CC BY-SA 4.0

Lycée Ampère à lyon

Institution scolaire fondée en 1519 puis Collège de la Trinité repris par les membres de la Confrérie de la Trinité en 1524, il est dirigé pendant près de deux siècles par les Jésuites qui l’agrandissent, construisent les chapelles et diversifient l’enseignement (philosophie puis mathématiques, géométrie, astronomie, arts et théâtre).

Ecole centrale sous la Convention, il est l’un des premiers lycées créés par le Consulat, cela par un arrêté du 24 vendémiaire an XI (16 octobre 1802) pris en application de la loi du 11 floréal an X (1er mai 1802).

Lycée impérial sous l’Empire, Collège royal sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, il devient Lycée de Lyon après la Révolution de 1848 et prend, en 1888, le nom d’André Marie AMPERE, savant et philosophe qui y enseigna au début du siècle.

Il est aujourd’hui, en application des lois de décentralisation, lycée polyvalent régional.

(source https://ampere.ent.auvergnerhonealpes.fr/le-lycee/)

La ville d’Ampére au Brésil

Avec plus de 20 000 habitants, cette ville s’est implantée sur les berges de la rivière « Ampére », d’où elle a pris son nom. La rivière « Ampére » a été ainsi baptisée au XIXe siècle en l’honneur d’André-Marie Ampère. L’accent grave, inexistant en portugais, a été remplacé par un accent aigu.

La ville d’Ampére, dans l’État du Paraná, est membre d’honneur de la Société des Amis d’André-Marie Ampère.

Situation d'Amére sur une carte du Brésil (source Google Map)

La maison de la famille Ampère, à Poleymieux

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L’aisance matérielle du père d’Ampère lui permet de se retirer en 1782 à Poleymieux-au-Mont-d’Or, au nord de Lyon où la famille continue cependant de passer l’hiver. C’est dans cette maison que le jeune André a passé toute sa jeunesse, jusqu’à son mariage. Aujourd’hui, elle abrite un musée consacré au savant et à l’histoire de l’électricité.

image : Musée Ampère – Poleymieux

Plan de Bourg-en-Bresse dessiné par Ampère pour sa femme (1802)

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En 1802-1803, Ampère enseigne la physique et la chimie à Bourg-en-Bresse pendant que sa femme, malade, est restée à Lyon avec leur petit garçon. Pendant son séjour à Bourg, Ampère publie son premier mémoire d’importance : les « Considérations sur la théorie mathématique du jeu » (1802), où il calcule la probabilité qu’a un joueur de perdre sa fortune après un nombre donné de parties.

image : LAUNAY, Louis de (ed.). Correspondance du Grand Ampère, tome 1, Paris, 1936. pl. VI.

Vue de Lyon au début du XIXe siècle

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En avril 1803, grâce à son mémoire sur le calcul des probabilités, Ampère est nommé professeur de mathématiques au Lycée récemment créé à Lyon, ce qui met fin à la douloureuse séparation avec sa femme. Mais la santé de celle-ci n’a fait que s’aggraver et, en juillet, la mort de Julie le pousse à vouloir quitter Lyon.

image : Musée des Tissus et des Arts décoratifs – Lyon

L’Ecole polytechnique : l’entrée des élèves ( fin XIX° )

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Appuyé par l’astronome Delambre, remarqué par le mathématicien Lagrange, Ampère est nommé en 1804 répétiteur d’analyse à l’Ecole polytechnique. Il y devient professeur en 1807. Cet enseignement l’ennuie et il finit par en démissionner en 1828.

image : CLARIS, Gaston. Notre Ecole Polytechnique. Paris, May et Motteroz, 1895.

L’Institut de France ( milieu du XIX )

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Au début du XIXe siècle, l’Académie des sciences de Paris est, pour les mathématiques, le coeur de l’Europe. Ampère y est élu en novembre 1814 dans la section de géométrie.

image : Gravure sur acier aquarellée à la main, 1838.
Dessinée et gravée par ROUARGUE Frères
avec la permission du site Hector Berlioz (http://www.hberlioz.com/) – © Michel Austin et Monir Tayeb

La place de la Sorbonne

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En 1819-1820, Ampère enseigne la philosophie à la Faculté des Lettres. A la même époque, il achète une maison à Paris et s’étonne du plaisir qu’il trouve à s’occuper de son petit jardin parisien. Il revend la maison de Poleymieux, mais gère très mal ses finances qui lui causeront bien des soucis…

image : La place et la chapelle de la Sorbonne, par Victor Jean Nicolle (1754-1826) Plume, encre de Chine et aquarelle ; 8 x 13, 5 cm
BnF, département des Estampes et de la Photographie

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